Dialogue des jeunes sur les drogues psychoactives au Botswana

Mme Neo Masisi, la Première Dame de la République du Botswana, a reçu Mme Muriel Zeender Berset, l’épouse du Président de la Confédération suisse, le 7 février 2023. C’est pourquoi la Première Dame du Botswana a organisé un dialogue entre les jeunes sur l’usage des drogues psychoactives dans le cadre de l’une de ses initiatives destinées aux enfants, aux adolescents et aux jeunes.

Dans son discours, la Première Dame a souligné ce qui suit :

  • La consommation de drogues chez les jeunes au Botswana est un grave problème de santé, d’où l’initiative.
  • Les jeunes doivent prendre position et s’exprimer sur ces questions.
  • Les parents et les autres parties prenantes doivent être encouragés à jouer un rôle actif dans cette lutte.

L’Unité d’enquête sur la faune et la flore du Département des stupéfiants, de la faune et de la flore du Service de police du Botswana a présenté un aperçu de la consommation de drogues au Botswana. Ils ont signalé que les drogues les plus consommées au Botswana par les jeunes âgés de 19 à 39 ans sont la marijuana, le chat et la cocaïne.

Une table ronde a eu lieu ce jour-là, animée par M. Aplheus Lemme, professionnel de la toxicomanie et membre du BAAP. Trois panélistes ont partagé leurs expériences autour du thème des jeunes et de la consommation de substances au Botswana.

Le jeune Andry Ramoshabati, représentant des jeunes scolarisés, a expliqué que les facteurs qui poussent les jeunes élèves à s’adonner à la drogue sont les suivants :

  • Pression des pairs
  • Médias sociaux
  • Environnement stressant (pression des parents, pression de l’école, en particulier ceux qui se préparent aux examens finaux tels que les classes 3 et 5).

Il a conclu en déplorant que l’accès facile aux drogues facilite la consommation de drogues pour les jeunes scolarisés.

Ditiro Meswele, représentant les jeunes non scolarisés, a exprimé les éléments déclencheurs qui amènent les jeunes non scolarisés à se livrer à la drogue comme suit :

  • Le ressentiment des parents envers leurs enfants parce qu’ils ont échoué aux examens finaux les pousse à utiliser la drogue comme mécanisme d’adaptation.
  • Manque de supervision parentale.
  • Temps libre en raison de l’absence à l’école.
  • Aucune orientation morale.

Le Dr Selemogwe-Matsetse (présidente du BAAP) a parlé des effets des drogues sur les enfants et les adolescents, en mettant l’accent sur les aspects physiques, mentaux, familiaux et juridiques. Elle a délibéré comme suit :

  • Le cerveau d’un adolescent est encore en développement et la consommation de drogues interfère avec son développement.
  • Les drogues nuisent aux résultats scolaires et entraînent des comportements perturbateurs à l’école et à la maison.
  • La consommation de drogues a un impact sur les relations familiales - Les adolescents qui consomment sont plus susceptibles de voler des objets de leur maison pour soutenir leur consommation de drogues.
  • La consommation de drogues peut provoquer des hallucinations et des délires, ainsi que le développement éventuel d’une maladie mentale.
  • Les hôpitaux, les organisations non gouvernementales, les conseillers privés et une variété d’autres services sont disponibles pour les personnes qui consomment des substances.

 

Solutions possibles de la part des jeunes dans le public

  • L’implication et l’orientation des parents sont essentielles.
  • L’éducation est requise.
  • Les jeunes doivent faire preuve de maîtrise de soi.