L’ONUDC soutient l’introduction du niveau avancé du programme de traitement universel des troubles liés à l’usage de substances en Asie centrale
Du 20 au 24 juin 2022 à Tachkent, en République d’Ouzbékistan, le Bureau régional de l’ONUDC pour l’Asie centrale (ONUDC ROCA) a organisé une formation régionale de formateurs (ToT) sur le cours 18 – « Supervision clinique » du niveau avancé du programme de traitement universel des troubles liés à l’usage de substances (module de formation UTC) à Tachkent, en République d’Ouzbékistan, avec le généreux soutien du Bureau des affaires internationales de stupéfiants et d’application de la loi du Département d’État des États-Unis.
« Les approches centrées sur la santé, fondées sur les droits de l’homme et tenant compte de l’égalité des sexes pour lutter contre les troubles liés à l’usage de drogues et les maladies connexes permettent d’obtenir de meilleurs résultats en matière de santé publique. Nous devons permettre de telles réponses avec un soutien accru, en particulier aux pays en développement, conformément aux objectifs de développement durable », a déclaré Mme Ashita Mittal, représentante régionale du ROCA de l’ONUDC lors de la cérémonie d’accueil.
Les quinze (15) membres de l’équipe nationale de formateurs de la République du Tadjikistan et de la République d’Ouzbékistan ont suivi la formation dispensée par l’équipe des maîtres formateurs régionaux de l’UTC.
Au cours des cinq jours de formation, les participants se sont concentrés sur les questions de supervision clinique. Ils ont permis d’améliorer les compétences dont les superviseurs cliniques ont besoin pour avoir un impact positif sur le perfectionnement professionnel des spécialistes de la toxicomanie et les programmes de traitement des troubles liés à l’utilisation de substances.
Ce cours est important pour moi car je n’avais pas encore reçu de formation formelle sur ce sujet. La supervision clinique est un pont entre la gestion de l’organisation et les services directs au client. Sans elle, c’est tout le système qui pourrait s’effondrer. Il aide à construire et à renforcer le sentiment d’appartenance et de confiance des pratiquants. Tous les spécialistes, quel que soit leur niveau professionnel, ont besoin d’une supervision clinique. La direction de l’organisation doit en comprendre l’importance et contribuer de toutes les manières possibles à son développement. Personne ne naît superviseur, de plus, l’expérience du conseil ne fait pas d’un spécialiste un superviseur. La supervision est une compétence distincte », a déclaré M. Vladimir Magkoev, psychiatre-narcologue de la commission d’experts médico-légaux en narcologie relevant du Centre républicain de narcologie clinique du ministère de la Santé et de la Protection sociale de la population de la République du Tadjikistan.
La formation a été dispensée dans le cadre du projet mondial GLOJ71 de l’ONUDC « Traiter la toxicomanie et ses conséquences sur la santé : Treatnet », en collaboration avec le sous-programme 3 : S’attaquer aux problèmes de drogue, accroître le traitement des troubles liés à l’usage de drogues et prévenir le VIH/sida » du Programme de l’ONUDC pour l’Asie centrale pour 2022-2025, et la Section de la prévention, du traitement et de la réhabilitation de l’ONUDC, Vienne, Autriche.
