Dans le cadre de son événement d’une journée célébrant la Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogues, également appelée Journée mondiale de la drogue, le dimanche 26 juin 2022, le chapitre national de l’ISSUP Gambie, en collaboration avec le Support. La campagne Don’t Punish a organisé un atelier en soirée sur le thème « Relever les défis de la drogue dans les crises sanitaires et humanitaires ».
Dans son discours d’ouverture aux membres et aux autres parties prenantes, Mme Amie Cham, Présidente de la jeunesse de la section nationale de Gambie de l’ISSUP, a déclaré qu’il était important de prendre note des défis auxquels sont confrontées les personnes dans les zones de conflit en termes de consommation de drogues, en particulier lorsqu’elles sont confrontées à une catastrophe humanitaire. Cham a appelé à la nécessité d’impliquer les gens dans les zones de conflit afin de les protéger de la toxicomanie qui peut survenir à la suite du traumatisme auquel ils sont confrontés.
Tout en tirant la sonnette d’alarme sur les effets nocifs des drogues et la nécessité de mettre en place des mesures préventives pour protéger les groupes vulnérables, en particulier dans les zones de conflit, M. Cham a rappelé à l’auditoire que la drogue tue des gens et qu’à ce titre, il est nécessaire de s’engager dans des campagnes régulières d’information et de sensibilisation pour sensibiliser les familles et les communautés aux risques liés à la drogue auxquels leurs communautés sont confrontées.
Tout en observant la nécessité pour la section nationale de l’ISSUP Gambie d’étendre ses efforts d’intervention en milieu scolaire, Mme Cham a exprimé son inquiétude quant au taux de consommation de drogues par la jeune génération. Elle a également fait part de sa frustration face à la résilience des réseaux de vente au détail de drogues et à la facilité avec laquelle certaines substances contrôlées, comme la marijuana, sont facilement disponibles dans les rues.
Cham a également déclaré à l’atelier que de nombreux parents ne savent pas que leurs enfants peuvent facilement mettre la main sur de la marijuana sur le chemin de l’école ou à l’extérieur de l’environnement familial.
« C’est alarmant. Nous ne devons pas permettre que la sécurité et le caractère sacré de nos quartiers soient violés par les actions de quelques personnes qui veulent gagner de l’argent rapidement en initiant nos enfants à la drogue comme moyen d’élargir leur base de consommateurs », a noté Mme Cham.
Dans sa présentation sur le rôle des coalitions communautaires dans la lutte contre la toxicomanie, Mme Mariama Bangoura, trésorière de la section nationale de l’ISSUP Gambie, a conseillé aux membres de vulgariser les idées de l’organisation dans leurs quartiers. Elle a demandé aux membres de mobiliser leurs communautés et de veiller à ce que des stratégies préventives soient adoptées pour aider à réduire la demande de drogues dans tout le pays.
Le forum, qui a été modéré par Mme Elisa Mendy, Secrétaire générale adjointe de la section nationale de Gambie de l’ISSUP, a attiré des membres, des partenaires et d’autres hauts responsables de l’organisation.