NIDA International SPR Poster Session: Hepatitis C Virus Infection Among Young People Who Inject Drugs in Colombia: Prevalence, Demographics and Injection Risk Correlates.

NIDA International SPR Poster Session: Hepatitis C Virus Infection Among Young People Who Inject Drugs in Colombia: Prevalence, Demographics and Injection Risk Correlates.

Ce résumé a été présenté lors de l’assemblée annuelle 2018 de la Society for Prevention Research qui s’est tenue du 29 mai au 1er juin 2018 à Washington, DC, États-Unis.

Université DE l’Université CES de David Toro-Tobon CES University

Université DE Dedsy Y. Berbesi-Fernandez CES; Pedro Mateu-Gelabert Instituts nationaux de développement et de recherche

Contexte : L’Amérique latine représente l’une des plus grandes populations de consommateurs de drogues injectables (PWID) dans le monde, la Colombie faisant état de l’une des populations de jeunes PWID qui connaît la croissance la plus rapide dans la région. Malgré l’association précédemment signalée de l’utilisation de drogues injectables par le virus de l’hépatite c (VHC) dans d’autres pays, les études sur la prévalence du VHC en PWID en Colombie font défaut. L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence, la démographie et les corrélations des comportements d’injection à risque dans le HCV Séropositif PWID en Colombie.

Méthodes : Une étude transversale a été menée entre janvier et juin 2014. PWID (N-918) de quatre villes colombiennes ont été recrutés par l’intermédiaire de l’échantillonnage induit par l’intimé. Une version adaptée de l’enquête Sur les comportements des consommateurs de médicaments à haut risque (CODAR par son acronyme espagnol) a été administrée à chaque participant, et des échantillons de sang pour les tests d’anticorps contre le VHC ont été prélevés. La régression logistique binaire et les analyses multivariées ont été exécutées pour l’analyse statistique. 

Résultats : L’âge moyen des participants était de 26 ans (SD 6,5) et 53,8 % de l’échantillon a déclaré 4 ans ou moins de consommation de drogues injectables. De tous les participants, 24,61 % étaient séropositifs du VHC, dont 52 % avaient 25 ans ou moins. On a constaté un risque accru d’infection par le VHC pour pwID qui : avait des antécédents de consommation de drogues injectables de 5 ans ou plus (AOR : 3.1 ; CI: 1.2-7.8; p 0,01); l’eau usagée pour nettoyer l’équipement d’injection (AOR : 2.9 ; CI: 1.4-5.7; p-lt;0.01); avait une fréquence d’injection plus élevée (4 fois ou plus par jour) (AOR : 2.3 ; CI: 1.3-4.2; l’utilisation quotidienne d’aiguilles ou de seringues ou de seringues douées, vendues ou louées (AOR : 2,8; CI: 1.3-5.8; p-lt;0.01). De plus, la plus grande association avec le risque de séropositive du VHC était le séropositif du VIH (AOR : 10; IC: 2.9-34; p-lt;0.001). 

Conclusion : Une forte prévalence du VHC dans le PWID en Colombie est signalée; cependant, elle est inférieure à celle signalée dans d’autres pays. Les caractéristiques démographiques décrites et les comportements d’injection à risque, dans le contexte d’une population de PWID jeune et croissante ayant de courtes antécédents de consommation de drogues injectables, devraient être pris en compte pour orienter les efforts visant à mettre en œil des politiques de prévention de l’utilisation de drogues injectables et de réduction des risques afin d’éviter une croissance épidémique de l’infection par le VHC et de sa morbidité associée chez pwID en Colombie.

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