Un modèle conceptuel pour comprendre le risque de surdosage lié aux opioïdes après la libération
Abstrait
La mortalité par surdose liée aux opioïdes après la libération est la principale cause de décès chez les personnes libérées des prisons ou des prisons (PRJP). Informé par le cadre des déterminants immédiats, cet article présente le modèle de risque de surdosage lié aux opioïdes post-libération. Il explore les déterminants sous-jacents, intermédiaires, immédiats et biologiques qui contribuent au risque de surdosage post-libération lié aux opioïdes. Le PRJP partage l’exposition sous-jacente de l’incarcération et la prévalence accrue de plusieurs modérateurs (douleur chronique, infection par le VIH, traumatisme, race et suicidalité) du risque de surdosage lié aux opioïdes. Les déterminants intermédiaires après la libération du système de justice pénale comprennent la perturbation des réseaux sociaux, les interruptions des soins médicaux, la pauvreté et la stigmatisation qui exacerbent la consommation d’alcool et d’autres drogues sous-jacentes et les troubles de santé mentale très répandus. Les déterminants immédiats suivants comprennent des interruptions dans le traitement de la consommation d’alcool ou d’autres drogues, y compris l’accès aux médicaments pour le trouble de l’utilisation d’opioïdes, la polypharmacie, l’utilisation de polytoxicomane, l’accès insuffisant à la naloxone et le retour à l’utilisation solitaire d’opioïdes. Ceci mène au déterminant biologique final de la tolérance respiratoire réduite et enfin à la mortalité par surdose liée aux opioïdes. Pour atténuer le risque de surdosage lié aux opioïdes chez le PRJP, il faudra une meilleure coordination entre les organismes de justice pénale, de santé et communautaire afin de réduire les obstacles aux services sociaux, d’assurer l’accès à l’assurance-maladie et de réduire les interruptions dans la continuité des soins et de réduire la stigmatisation. Les services de santé et les stratégies de réduction des méfaits, tels que les sites d’injection sûrs, devraient être adaptés aux besoins du PRJP. L’élargissement de l’accès à la thérapie agoniste et à la naloxone aux opioïdes pendant la période postérieure à la libération pourrait réduire les décès par surdose. Des programmes sont également nécessaires pour détourner les personnes atteintes de troubles liés à la toxicomanie du système de justice pénale et les services sociaux, ce qui empêche l’exposition à l’incarcération.