Associations de relations interparentales perçues, d’harmonie familiale et de bonheur familial avec l’intention de fumer chez les enfants et adolescents chinois qui ne fument jamais
Abstrait
Objectif: Examiner les associations de relations interparentales perçues, d’harmonie familiale et de bonheur familial avec l’intention de fumer chez les enfants et adolescents chinois qui ne fument jamais à Hong Kong.
Conception, paramètres et participants : Enquêtes transversales auprès de 15 753 élèves du primaire (4e à 6e année) et de 38 398 élèves du secondaire (7e à 12e année) qui n’ont jamais fumé de 71 à 75 écoles primaires et secondaires choisies au hasard à Hong Kong, de 2012 à 2013.
Mesures: La variable de résultat était l’intention de fumer qui désignait toute réponse affirmative à la fumée au cours de l’année à venir ou lorsqu’une cigarette était offerte par un bon ami. Les variables d’exposition ont été perçues comme des relations interparentales et l’harmonie familiale mesurées chacune sur une échelle de cinq points, de « très bonne » à « très mauvaise » et perçue comme bonheur familial sur une échelle de quatre points, de « très heureuse » à « pas heureuse du tout ». Les personnes qui ont le potentiel comprenaient l’âge, le sexe, la structure familiale, l’abondance perçue de la famille, le tabagisme parental et le tabagisme entre frères et sœurs.
Résultats: Chez les élèves du primaire, les DO ajustés (IC à 95 %) de l’intention de fumer augmentaient généralement avec une perception plus négative de la relation familiale : jusqu’à 3,67 (1,91 à 7,05) pour les relations interparentales, 7,71 (4,38 à 13,6) pour l’harmonie familiale et 5,40 (3,41 à 8,55) pour le bonheur familial. Pour les élèves du secondaire, les AJO correspondants (IC à 95 %) étaient de 2,15 (1,64 à 2,82) pour les relations interparentales, de 2,98 (2,31 à 3,84) pour l’harmonie familiale et de 2,61 (1,80 à 3,79) pour le bonheur familial. Tous p pour tendance <0.001.
Conclusions: Des relations interparentales perçues plus négativement, l’harmonie familiale et le bonheur familial ont été associés à des chances plus élevées d’intention de fumer avec des relations dose-réponse chez les enfants et adolescents chinois qui ne fument jamais à Hong Kong. La perception qu’ont les enfants de leur relation familiale peut être un point d’intervention important pour empêcher les jeunes d’amorcer le tabagisme.