Le suicide figure parmi les cinq principales causes de décès chez les jeunes de 15 à 19 ans. La recherche a montré que les jeunes qui abusent des drogues sont plus susceptibles de se suicider que leurs pairs qui n’abusent pas de substances. On estime que 27 à 50 p. 100 des adolescents qui se sont suicidés présentaient des signes de toxicomanie.

De nombreux facteurs de risque de suicide ont été identifiés au fil des ans, notamment un accès limité aux soins de santé, la stigmatisation, les traumatismes, les problèmes interpersonnels, les facteurs génétiques et biologiques, le désespoir, la santé mentale ou les troubles liés à la consommation de substances et les antécédents familiaux de suicide. La toxicomanie est souvent liée aux suicides parce qu’elle peut accroître l’impulsivité et interférer avec l’humeur. Inversement, les relations interpersonnelles positives, les croyances religieuses ou spirituelles, les stratégies d’adaptation positives, l’estime de soi et l’efficacité de soi sont autant de facteurs qui contribuent à ce que les individus soient moins vulnérables aux comportements suicidaires. Bon nombre des facteurs de protection et de risque de comportement suicidaire sont les mêmes que ceux qui exposent les individus à un risque accru ou diminué de toxicomanie.

Dans un rapport récent, le Centre canadien sur l’abus de substances (CCSA) a résumé les efforts de prévention et d’intervention qui sont offerts aux fournisseurs de soins de santé et à d’autres personnes qui travaillent avec des jeunes qui sont touchés par des troubles liés à la consommation d’alcool ou d’autres drogues et qui sont plus à risque de développer des pensées suicidaires. Le rapport présente également une liste de recommandations pour l’élaboration de programmes de prévention efficaces qui traitent des troubles liés à la consommation d’alcool et d’autres drogues ainsi que des comportements suicidaires.

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