Automutilation et consommation d’alcool

À propos de cet événement

Scottish Health Action on Alcohol Problems (SHAAP) et le Scottish Alcohol Research Network (SARN) vous invitent à nous rejoindre en ligne le lundi 23 mai de 12h30 à 14h00 BST (heure du Royaume-Uni) pour notre troisième événement SHAAP/SARN Alcohol Occasionals de 2022.

Arrière-plan: La consommation d’alcool est largement reconnue comme affectant l’automutilation et le suicide. Bien qu’un corpus important de littérature identifie des relations statistiques entre l’automutilation et l’alcool, il y a eu un manque de recherche qualitative explorant ces relations.
Méthodes : Onze personnes ayant une expérience de l’automutilation et de la consommation d’alcool ont été recrutées par des organisations communautaires de santé mentale en Angleterre et au Pays de Galles. Des entretiens vaguement structurés d’environ une heure ont eu lieu virtuellement, invitant les participants à « raconter leurs histoires » sur l’automutilation, la consommation d’alcool, la relation entre les deux pratiques et leurs expériences avec les services en relation avec celles-ci.
Résultats : Les participants ont décrit un large éventail de pratiques de consommation d’alcool et d’automutilation, ainsi que d’expériences de service. Les récits suggèrent que la consommation d’alcool et l’automutilation étaient profondément liées de multiples façons complexes. Pour certains, l’alcool était nécessaire et exacerbait l’automutilation ; d’autres ont présenté la consommation d’alcool comme de l’automutilation ; tandis que certains récits indiquaient que l’alcool et l’automutilation étaient pratiqués de manière mutuellement exclusive, l’un aidant à éviter l’autre. L’expérience des participants avec une gamme de services indique que beaucoup étaient incapables de reconnaître leurs besoins ou d’y répondre. Plusieurs participants ont déclaré avoir caché leur consommation d’alcool ou leur automutilation aux services, étant entendu que le soutien pourrait être révoqué ou que des conséquences négatives surviendraient s’ils étaient considérés comme quelqu’un qui s’automutilait et consommait de l’alcool. Dans d’autres cas, les services semblaient ignorer la présence d’alcool ou d’automutilation, se concentrant uniquement sur un seul. 
Conclusion : Les résultats ont souligné qu’une approche plus souple de la prestation de services, permettant de reconnaître les liens complexes entre la consommation d’alcool et l’automutilation, ainsi que les aspects sociaux des deux, est nécessaire. La participation de personnes ayant une « expérience vécue » de la consommation d’alcool et de l’automutilation dans la conception des services, ainsi que la production d’une base plus large d’études qualitatives explorant ces expériences auprès de divers groupes, sont toutes deux nécessaires pour faire avancer l’amélioration des services.
Financement du projet : Alcohol Change Cymru

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