L’augmentation des niveaux de glutamate peut être utilisée pour prédire la drogue élevée
Une étude financée par le National Institute on Drug Abuse (NIDA) explore l’action des médicaments psychostimulants sur le glutamate, l’un des neurotransmetteurs les plus abondants dans le corps humain.
Les médicaments ayant un effet stimulant sont couramment prescrits pour attirer l’attention, l’énergie et l’humeur, mais seront aussi souvent abusés "hors prescription" ou prescrit des médicaments mal utilisés.
Les chercheurs ont cherché à mieux comprendre les effets de l’amphétamine et de la méthamphétamine sur le glutamate et une gamme de neurométabolites. Deux stimulants approuvés par la FDA ont été sélectionnés et administrés aux participants pendant trois jours de test distincts. La spectroscopie par résonance magnétique proton (H-MRS), une technique non invasive pour quantifier les composés biochimiques dans le cerveau, a été mise en œuvre.
L’étude a découvert une concentration accrue de glutamate chez les participants masculins et féminins deux heures et demie après l’administration des médicaments. Cet effet était plus prononcé chez les participantes.
C’est la première fois que des preuves expérimentales montrent que « des psychostimulants spécifiques augmentent le niveau des composés glutamatergiques dans le cerveau humain ». Les résultats indiquent que l’augmentation du glutamate peut démontrer l’étendue et la longueur du médicament «élevé» et pourrait prédire le comportement futur de recherche de drogue ou l’envie de redose.
L’étude a été publiée en ligne dans Nature en mars 2018 dans la catégorie Neuropsychopharmacologie.