L’importance perçue de la prévention de la consommation de substances dans la justice pour mineurs : une analyse à plusieurs niveaux
Abstrait
Fond
Les jeunes sous la surveillance de la justice pour mineurs (JJ) courent un risque élevé d’effets indésirables dus à la consommation de substances, ce qui rend la prévention importante. Peu d’études ont examiné les attitudes des employés de JJ en matière de prévention, mais de telles attitudes peuvent être importantes pour la mise en œuvre de programmes de prévention. Les attitudes à l’égard de la prévention peuvent refléter les caractéristiques individuelles et les contextes organisationnels.
Méthodes
La régression des effets mixtes a été utilisée pour analyser les données de 492 employés de 36 sites participant à l’accord de coopération justice pour mineurs — recherche translationnelle sur les interventions pour les adolescents dans le système juridique (JJ-TRIALS). L’importance perçue des employés de JJ pour la prévention de la consommation de substances a été mesurée. Les variables au niveau du personnel comprenaient les attitudes, le type d’emploi et les caractéristiques démographiques. Les variables au niveau du site étaient axées sur l’utilisation d’outils de dépistage fondés sur des données probantes, de programmes de prévention et de dépistage des drogues.
Résultats
En moyenne, les employés de JJ ont jugé la prévention de la consommation de substances très importante (moyenne = 45,9, sur 50). Les employés de JJ étaient généralement d’accord pour dire que la prévention de la consommation de substances faisait partie de la responsabilité de leur organisme (moyenne = 3,8 sur une échelle allant de 1 à 5). Au niveau du site, 72,2 % ont utilisé un outil de dépistage fondé sur des données probantes, 22,2 % ont utilisé un ou plusieurs programmes de prévention fondés sur des données probantes et 47,2 % ont utilisé des tests de dépistage des drogues. L’importance déclarée de la prévention a été associée positivement à l’utilisation des outils de dépistage et des tests de dépistage des drogues au niveau du site, ainsi qu’aux attitudes du personnel à l’égard de la prévention qui sont conformes à la mission de l’agence.
Conclusions
Les associations entre les attitudes de dépistage et de prévention suggèrent que l’engagement à cerner les besoins des jeunes peut donner lieu à une plus grande ouverture à la prévention de la consommation de substances. Les efforts futurs visant à mettre en œuvre la prévention de la consommation d’alcool et d’autres drogues au sein des organismes de JJ chargés de superviser les jeunes dans la collectivité pourraient tirer avantage de souligner l’adéquation entre la prévention et la mission de l’organisme.