Les liens entre la consommation d’alcool et d’autres drogues et le jeu dans la schizophrénie

Format
Scientific article
Publication Date
Published by / Citation

Fortgang, Rebecca G., Rani A. Hoff, and Marc N. Potenza. "Problem and Pathological Gambling in Schizophrenia: Exploring Links with Substance Use and Impulsivity." Journal of gambling studies (2018): 1-16.

Original Language

Anglais

Country
États-Unis
Keywords
schizophrenia
gambling
problem gambling
substance use
impulsivity
self-control

Les liens entre la consommation d’alcool et d’autres drogues et le jeu dans la schizophrénie

Faits saillants

  • Des taux élevés de problèmes et de troubles pathologiques liés au jeu et à la consommation d’alcool et d’autres drogues ont été signalés dans la schizophrénie
  • La recherche montre que le jeu problématique et pathologique et la consommation d’alcool et d’autres drogues sont liés à une impulsivité accrue,en particulier chez les hommes.

Plusieurs études ont suggéré la co-occurrence fréquente entre les désordres psychiatriques, tels que la schizophrénie, et le jeu de problème et pathologique et les désordres de substance-consommation. La recherche indique que le développement du PPG et du SUD chez les personnes atteintes de schizophrénie peut se produire par des mécanismes similaires.

Une étude récente a examiné la relation entre le jeu problématique et pathologique et les troubles liés à la consommation d’alcool et d’autres drogues chez un vaste échantillon de patients diagnostiqués schizophrènes. Trois cent trente-sept personnes atteintes de schizophrénie ont participé à l’étude qui consistait à être interviewées au sujet de leurs comportements de jeu, de leur consommation d’alcool et d’autres drogues et de leur impulsivité.

Les résultats ont révélé que les personnes qui ont signalé un jeu récréatif, problématique ou pathologique étaient également plus susceptibles de déclarer l’alcool, les drogues illicites et le tabagisme. Ils montrent également que le problème et le désordre pathologique de jeu et de consommation d’alcool et d’autres drogues sont liés à l’impulsivité accrue, chez les mâles mais pas les femelles.

Les chercheurs suggèrent que l’affaiblissement de la maîtrise de soi et de la prise de décision peut être un facteur de risque commun pour la consommation d’alcool et d’autres drogues et le jeu pathologique, en particulier chez les hommes atteints de schizophrénie. Les résultats soulignent l’importance d’évaluer le problème et le jeu pathologique chez les patients schizophrènes, en particulier chez ceux qui ont également des antécédents de toxicomanie. Les interventions chez les hommes schizophrènes peuvent bénéficier de l’accent mis sur la maîtrise de soi et la prise de décisions.

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