Il est généralement connu et accepté que la consommation excessive d’alcool pendant la grossesse peut avoir des effets nocifs sur le développement de l’enfant à naître. Ce qui est moins bien compris, et qui cause de l’incertitude au public, c’est l’impact de la consommation d’alcool à faible niveau pendant la grossesse.

Dans un examen systématiquerécent , écrit par Kayleigh Easey, un étudiant au doctorat et membre du Groupe de recherche sur le tabac et l’alcool (TARG), les effets de la consommation d’alcool par les parents et la santé mentale de la progéniture sont discutés.

L’équipe de recherche a constaté que :

• plus de la moitié des analyses incluses dans l’examen ont fait état d’une association entre la consommation d’alcool pendant la grossesse et les problèmes de santé mentale de la progéniture, en particulier l’anxiété, la dépression, les problèmes totaux et les troubles de la conduite.
• il y a un manque d’uniformité dans la recherche lorsqu’il s’agit de mesurer la consommation d’alcool pendant la grossesse. Cela pose un défi lorsqu’on essaie de comparer les études de recherche et entraîne également une clarté réduite dans le domaine d’étude.

À l’heure actuelle, les lignes directrices gouvernementales conseillent aux femmes de s’abstenir de consommer de l’alcool pendant leur grossesse.

Les chercheurs concluent qu’il est important que les femmes comprennent ce que les données actuelles montrent, afin de leur permettre de prendre des décisions éclairées au sujet de la consommation d’alcool pendant la grossesse.