Une étude de cohorte prospective observationnelle sur l’utilisation de naloxone lors de surdoses observées, Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan, Ukraine
Abstrait
Objectif
Déterminer si la participation au projet de formation à la naloxone à emporter à emporter de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Kazakhstan, au Kirghizistan, au Tadjikistan et en Ukraine a entraîné l’utilisation de naloxone lors de surdoses d’opioïdes observées.
Méthode
Une étude de cohorte prospective observationnelle a été réalisée en recrutant des participants à la mise en œuvre du projet S-O-S, qui a été élaboré dans le cadre de l’initiative plus large S-O-S. La formation comprenait des instructions sur les réactions aux surdoses et l’utilisation de la naloxone. Les participants à l’étude ont été suivis pendant 6 mois après avoir terminé la formation. Le critère de jugement principal de l’étude était l’utilisation de naloxone par les participants lors de surdoses observées, rapportée lors du suivi.
Résultats
Entre 400 et 417 participants au projet S-O-S ont été recrutés dans chaque pays. Dans l’ensemble, 84 % (1388/1646) des participants ont été interrogés après un suivi de 6 mois. Le pourcentage de personnes ayant déclaré avoir été témoins d’une surdose entre le début de l’étude et le suivi était de 20 % (71/356) au Tadjikistan, de 33 % (113/349) au Kirghizistan, de 37 % (125/342) en Ukraine et de 50 % (170/341) au Kazakhstan. Le pourcentage de ceux qui ont déclaré avoir consommé de la naloxone lors de leur dernière surdose était de 82 % (103/125) en Ukraine, de 89 % (152/170) au Kazakhstan, de 89 % (101/113) au Kirghizistan et de 100 % (71/71) au Tadjikistan.
Conclusion
La mise en œuvre du projet de formation ONUDC-OMS S-O-S dans quatre pays à revenu faible ou intermédiaire a entraîné l’utilisation signalée de naloxone à emporter à la maison dans environ 90% des surdoses d’opioïdes observées. Le pourcentage variait d’un pays à l’autre, mais était généralement plus élevé que celui observé dans les études précédentes. La naloxone à emporter à la maison est particulièrement importante dans les pays où les interventions médicales d’urgence en cas de surdose d’opioïdes peuvent être limitées.