La situation actuelle de pandémie est inhabituelle et rare. Il est essentiel de comprendre l’état d’esprit commun du public à l’égard de la pandémie de COVID-19. Par conséquent, cette étude visait à comprendre la pensée, l’appréhension et la réaction des gens face à la pandémie. Méthode : Un formulaire d’enquête Google (questionnaire de 26 éléments) a été créé et partagé via les médias sociaux pour inclure autant de participants que possible. Le questionnaire se compose de questions concernant l’identité générale (facteurs sociodémographiques), la santé émotionnelle et physique, l’empathie, l’impact économique, les sentiments à l’égard des mesures prises par le gouvernement, la routine quotidienne ainsi que leurs réflexions sur cette pandémie. Des statistiques sommaires (moyenne, médiane, mode) ont été utilisées pour représenter les données en fonction de leurs caractéristiques de données. Résultats : Le taux de réponse est de 36 % (288), dont la majorité étaient des femmes (62,5 %). 182 (62,8 %) répondants ont suivi les lignes directrices recommandées par l’OMS. Environ 73 % des participants ont fait un don à un organisme de bienfaisance ou à une fiducie ou à des personnes dans le besoin connues. Beaucoup de gens utilisent les médias sociaux (n = 170) plus que jamais auparavant et le moins de gens priaient (n = 2). Pendant le confinement, la plupart des participants (n = 156) travaillaient/ étudiaient à domicile. Conclusion: Le citoyen ordinaire a brossé un tableau plutôt sombre de la crise actuelle et est devenu mentalement déprimé en raison de la situation mondiale, des problèmes de santé extrêmes et de la perte d’emplois ou de revenus. Cela entraînera un nombre croissant d’incidents d’automutilation et de suicides, car la personne pourrait se sentir dépassée, donc pour prévenir et atténuer cela, les services de santé en psychiatrie doivent être disponibles, tendre la main aux gens et les rassurer.