La thérapie antirétrovirale (MULTI) est l’intervention la plus essentielle chez les personnes qui s’injectent des drogues (PWID) pour réduire la transmission du VIH par Pwid à d’autres personnes au Myanmar

Format
Scientific article
Original Language

Anglais

Partner Organisation
Country
Myanmar (Birmanie)

La thérapie antirétrovirale (MULTI) est l’intervention la plus essentielle chez les personnes qui s’injectent des drogues (PWID) pour réduire la transmission du VIH par Pwid à d’autres personnes au Myanmar

Rosie Myint, Wah Wah Lwin

Contexte: Il y a une tendance à la baisse soutenue de la prévalence du VIH parmi les groupes sentinelles, notamment les personnes qui s’injectent des drogues (PWID) reflétant l’efficacité du programme pour des comportements sexuels plus sûrs et la réduction des méfaits au Myanmar. Les données recueillies par l’IBBS auprès de PWID dans 16 sites en 2014 ont révélé que la prévalence du VIH dans ce groupe était de 28,3 %. Il était supérieur à la prévalence moyenne mondiale de 13,1 % chez PWID par l’ONUDC. Le traitement antirétroviral a couvert 139 centres de multithérapie, y compris des hôpitaux gouvernementaux et des cliniques de lutte contre le sida et les MT dans les secteurs publics. Toutefois, il ne faut pas supposer que pwid permettra un meilleur accès à la multithérapie à moins que la stigmatisation et la discrimination. Les PWID sont une population cachée et difficile d’atteindre les services complets de prévention, de traitement et de soins liés au VIH.

Objectifs : Acquérir des connaissances sur les facteurs contextuels qui sont importants pour les programmes éclairés par des données probantes et comprendre le contexte plus détaillé des comportements à risque chez les usagers de drogues.

Méthodologie : L’étude a utilisé des questionnaires structurés et la sélection des informateurs a été effectuée à l’aide d’une technique systématique d’échantillonnage aléatoire avec le nombre prédéterminé parmi les usagers de drogues contactés à chaque site au cours de l’année concernée. L’équipe d’évaluation a sélectionné au hasard 2 000 toxicomanes parmi la liste des clients contactés dans 10 dics de projet de la Myanmar Anti-Narcotics Association (MANA) et plus de 25 % des répondants étaient des jeunes (15-24 ans). Les travaux sur le terrain ont débuté à partir d’octobre 2014 et se sont achevés en février 2015.

Résultat : Les intimés (n=1946) pourraient élaborer les voies de transmission et la façon de prévenir. Parmi ceux qui ont injecté les 6 mois précédents (n=1484), près de 95 %( n =1781) n’avait jamais utilisé l’aiguille utilisée. 84,1 % d’entre eux (n=1636) ont fait l’essai sanguin volontairement au cours de l’année précédente. Parmi eux, 19,4 % (n=318) ont obtenu un résultat positif et 33 % d’entre eux (n=105) ont reçu les services d’aiguillage pour la multithérapie. Seulement 6,3 % (n=91) des répondants qui ont obtenu des résultats positifs ont reçu des services de traitement de la multithérapie au cours des six mois précédents.

Conclusions: Cette étude pourrait se traduire par les besoins des efforts de collaboration au niveau de la mise en œuvre afin d’obtenir de meilleurs résultats du programme de réduction des méfaits. Il est important de développer les capacités des fournisseurs de services et des conseillers. Les services de traitement de la multithérapie devraient être considérablement élargis afin de parvenir à une réduction significative des nouvelles infections à VIH chez PWID et leurs partenaires.

Ce résumé a été soumis à l’assemblée annuelle 2017 de la Society for Prevention Research.

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