Utiliser l’ennui pour comparer les risques sexuels concurrents à l’adolescence

Format
Scientific article
Original Language

Anglais

Partner Organisation
Country
Afrique du Sud

Utiliser l’ennui pour comparer les risques sexuels concurrents à l’adolescence

Eric K Layland, Linda Lee Caldwell, Nilam Ram, Lisa Wegner

Introduction : Les rapports sexuels précoces et à risque à l’adolescence sont liés à la transmission du VIH/sida et d’autres MST et à la grossesse non désirée. Les débuts sexuels se produisent souvent avec d’autres comportements sexuels à risque, y compris la consommation de substances, les rapports sexuels transactionnels (p. ex., avoir des relations sexuelles en échange d’argent ou de nourriture) et l’utilisation du préservatif, ce qui contribue à un risque accru de résultats négatifs pour la santé. Des niveaux élevés d’ennui de loisirs prédisent un comportement accru de prise de risque aux débuts sexuels. Ces modèles d’ennui de loisirs et le moment des débuts sexuels diffèrent entre les hommes et les femmes. Les programmes de prévention avec des composants d’ennui de loisir pourraient être adaptés pour cibler les comportements à risque aux débuts sexuels qui sont associés à l’ennui de loisirs.

Méthodes : L’échantillon de l’étude est composé de trois cohortes d’étudiants témoins(N =3 654) d’un essai d’efficacité de HealthWise South Africa. Les données ont été recueillies jusqu’à huit vagues pour chaque individu et comprennent le moment du premier sexe et des comportements à risque concomitants (c.-à-d. la consommation d’alcool, le sexe transactionnel et l’utilisation du préservatif). Les scores d’ennui de loisirs sont calculés en faisant la moyenne des scores individuels d’ennui de loisirs à travers toutes les vagues et puis dichotomient dans les catégories élevées et basses.

Parce que les individus peuvent initier une activité sexuelle avec une variété de comportements à risque co-produisant, un modèle de risques concurrents est utilisé pour comparer quatre courbes de survie distinctes représentant chaque type de risque (c.-à-d. débuts sexuels sans risque de co-produisant, débuts sexuels avec l’alcool, sexe transactionnel au début, et débuts sexuels sans préservatif). Dans ces courbes de survie, l’échec de l’événement est opérationnel comme temps de débuts sexuels. L’ennui de loisir est utilisé comme prédicteur invariant dans un modèle de risques proportionnels de Cox pour examiner si l’ennui à l’adolescence prédit chacun des risques concurrents. Le sexe est inclus dans le modèle comme un covarié.

Résultats : Les courbes de survie d’un sous-échantillon préliminaire(N1 =325) indiquent des différences significatives dans les taux de risque (p<.001) pour les personnes qui commencent à avoir des rapports sexuels sans risque et celles qui ont un risque de co-phénomène. Le taux de risque pour les risques concomitants aux débuts sexuels a augmenté plus rapidement que le taux de risque pour les débuts sexuels sans risque. Les analyses indiquent en outre des différences entre les taux de risque selon le sexe(p<.001) et l’ennui(p=.022), sans interaction significative. Les modèles individuels de risques proportionnels de Cox pour chacun des trois comportements à risque co-produisant seront employés pour examiner l’ennui de loisir et le sexe comme prédicteurs.

Conclusions : Cette étude compare le moment des débuts sexuels et le taux de risque d’un comportement à risque concomitant. Les résultats démontrent que le sexe et l’ennui sont des prédicteurs importants des risques concomitants au début de la vie sexuelle. L’utilisation de l’ennui comme prédicteur des scores de danger informe l’utilité de cibler l’ennui dans la prévention des comportements à risque spécifiques au début sexuel.

Ce résumé a été soumis à l’assemblée annuelle 2017 de la Society for Prevention Research

Share the Knowledge: ISSUP members can post in the Knowledge Share – Sign in or become a member

Share the Knowledge: ISSUP members can post in the Knowledge Share – Sign in or become a member