Consommation d’alcool, biomarqueurs cardiaques et risque de fibrillation auriculaire et de résultats indésirables
Abstrait
Vise
Il existe des preuves incohérentes sur la relation entre la consommation d’alcool et la fibrillation auriculaire incidente (FA), en particulier à des doses plus faibles. Nous avons évalué l’association entre la consommation d’alcool, les biomarqueurs et l’incident AF dans l’ensemble du spectre de la consommation d’alcool dans les cohortes européennes.
Méthodes et résultats
Dans une cohorte communautaire commune, nous avons suivi 107 845 personnes pour l’association entre la consommation d’alcool, y compris les types d’alcool et de consommation d’alcool, et l’incident AF. Nous avons recueilli des informations sur les facteurs de risque cardiovasculaires classiques et l’insuffisance cardiaque incidente (HF) et mesuré les biomarqueurs N-terminal pro-B-type peptide natriurétique et troponine à haute sensibilité I. L’âge médian des individus était 47,8 ans, 48,3% étaient des hommes. La consommation médiane d’alcool était de 3 g/jour. N = 5854 personnes ont développé AF (temps médian de suivi : 13,9 ans). Dans une analyse de régression cox stratifiée par sexe et cohorte, la consommation d’alcool a été non linéairement et positivement associée à l’incident AF. Le rapport de danger pour une boisson (12 g) par jour était de 1,16, IC à 95 % 1,11-1,22, P < 0,001. Les associations étaient semblables entre les types d’alcool. En revanche, la consommation d’alcool à des doses plus faibles a été associée à une réduction du risque d’incident HF. L’association entre la consommation d’alcool et l’incident AF n’a pas été entièrement expliquée par des concentrations cardiaques de biomarqueurs ni par l’occurrence de HF.
Conclusions
Contrairement à d’autres maladies cardiovasculaires telles que la HF, même une consommation d’alcool habituelle modeste de 1,2 verre par jour a été associée à un risque accru de FA, qui doit être pris en compte dans la prévention af.