Rasha Abi Hana

L’ISSUP à Lisbonne Addictions 2024 : Renforcer la main-d’œuvre de demain

Shared by Rasha Abi Hana - 5 novembre 2024
Originally posted by Rasha Abi Hana - 5 novembre 2024
Apprendre de l’Afrique : Séance sur le développement, l’amélioration et le soutien de la main-d’œuvre à Lisbon Addictions.

Du 23 au 25 octobre 2024, Lisbonne a accueilli la conférence Lisbon Addictions 2024, qui a réuni 2 231 participants du monde entier. L’événement a fourni une plate-forme dynamique pour partager les dernières recherches en science de la toxicomanie et explorer les orientations futures des politiques et des pratiques en matière de toxicomanie. Le thème de la conférence, « Habiliter la main-d’œuvre de l’avenir », était axé sur le renforcement de la main-d’œuvre dans la prévention, le traitement et le rétablissement de la toxicomanie, soulignant le besoin crucial de professionnels bien formés pour répondre aux demandes changeantes du domaine.

L’ISSUP a participé activement à la Conférence, en organisant une table ronde intitulée « Apprendre de l’Afrique : développement, amélioration et soutien de la main-d’œuvre ». La session visait à partager les efforts fructueux déployés pour constituer une main-d’œuvre compétente en toxicomanie, en particulier en Afrique, et à favoriser la discussion et l’échange de connaissances. Les présentations de l’ISSUP, de l’ICUDDR et de l’ITTC ont couvert des sujets importants tels que le réseautage, l’éducation et l’engagement gouvernemental dans le développement de la main-d’œuvre.

Rasha Abi Hana, coordinatrice du soutien scientifique de l’ISSUP, a présidé la session et fait une présentation sur la « Construire un réseau de main-d’œuvre en toxicomanie en Afrique ». Elle a discuté du rôle essentiel du réseautage et de la collaboration dans le renforcement des capacités de la main-d’œuvre en Afrique, la résolution des défis et la présentation de solutions efficaces pour la formation et le soutien des professionnels de la toxicomanie à travers le continent. Goodman Sibeko, conseiller scientifique de l’ISSUP et directeur de l’ITTC en Afrique du Sud, s’est joint à la session via une vidéo enregistrée, partageant ses idées sur l’importance de construire des infrastructures et des réseaux durables de traitement des addictions en Afrique subsaharienne.

En plus de la contribution de l’ISSUP, Kevin Mulvey, Directeur exécutif de l’ICUDDR, a présenté « Développer la main-d’œuvre en toxicomanie en Afrique : progrès et problèmes ». Sa session a porté sur les défis et les opportunités liés au développement d’une main-d’œuvre qualifiée pour résoudre les problèmes de toxicomanie auxquels sont confrontées les communautés africaines. Abel Basutu, responsable du programme de contrôle des drogues à la Commission de l’Union africaine, a également partagé son expertise lors d’une présentation sur « l’activité régionale entreprise par l’Union africaine ». M. Abel a décrit les initiatives de l’Union africaine visant à soutenir la prévention et le traitement des toxicomanies sur le continent, mettant en évidence les principales activités et collaborations régionales visant à renforcer la capacité des systèmes de santé nationaux et régionaux à lutter contre les troubles liés à l’utilisation de substances.

La séance a été une démonstration puissante de l’importance de la collaboration intersectorielle pour relever le défi mondial de la consommation de substances. Il a souligné la nécessité de continuer à investir dans le développement de la main-d’œuvre, le partage des meilleures pratiques et un engagement accru des gouvernements, des ONG et des organismes internationaux.

L’implication de l’ISSUP dans le cadre de Lisbonne Addictions 2024 a renforcé son engagement continu à constituer une main-d’œuvre bien formée et efficace dans les domaines de la prévention de la consommation de substances, de la réduction des risques, du traitement et du soutien au rétablissement dans le monde entier. En facilitant ces discussions cruciales et l’échange de connaissances, l’ISSUP continue de fournir des plateformes essentielles pour renforcer la main-d’œuvre mondiale chargée de réduire la demande de drogues et faire progresser les pratiques fondées sur des données probantes.