En 2011, le Collège royal des psychiatres a indiqué que les plus de 50 ans ne devraient pas dépasser plus de 11 unités d’alcool par semaine, comparativement à 14 pour le reste de la population adulte, en raison de changements physiologiques et métaboliques liés à l’âge.

Depuis lors, les préoccupations des professionnels de la consommation d’alcool et d’autres drogues n’ont fait que s’intensifier à la suite de la publication récente de chiffres qui semblent indiquer que la consommation d’alcool et de drogues chez les plus de 50 ans augmente à l’échelle mondiale.

Au Royaume-Uni en 2015/16, par exemple, plus d’un demi-million de 55-74 ans ont été hospitalisés pour des blessures ou des maladies liées à l’alcool. C’était plus que n’importe quel autre groupe d’âge.

En outre, les experts préviennent que la question va au-delà de la consommation excessive d’alcool: « Il ne s’agit pas seulement d’alcool, il s’agit aussi de drogues illicites comme le cannabis, et il s’agit aussi de médicaments couramment prescrits tels que les analgésiques opioïdes», dit le Dr Tony Rao.

En effet, alors que la consommation d’alcool et les drogues ont tendance à être associées aux jeunes générations, d’ici 2020, le nombre de personnes de plus de 50 ans recevant un traitement pour des troubles liés à la consommation de substances devrait doubler en Europe et tripler aux États-Unis.

Voici quelques suggestions pour s’attaquer au problème :

• Des programmes d’intervention spécialement développés pour s’adresser aux personnes âgées.
• Des réponses mieux intégrées en matière de soins de santé. Par exemple, les patients qui visitent les hôpitaux pour des problèmes de santé allant de la maladie du foie à la démence pourraient également se voir offrir des dépistages pour des questions liées à la consommation d’alcool et de drogues.
• Augmentation des prix et contrôles plus stricts sur les promotions d’alcool.

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