Prévention indiquée de l’anxiété et de la dépression chez les écoliers

Prévention indiquée de l’anxiété et de la dépression chez les écoliers

Kristin Martinsen, Simon-Peter Neumer, Solveig I Holen, Anne Mari Sund, Joshua Patras, Lene-Mari Rasmussen, Frode Adolfsen, Mona Elisabeth Løvaas, Marit Loetveit Pedersen, Trine Waaktaar

Introduction: L’anxiété et la dépression sont des troubles courants dans l’enfance. Les troubles ont une comorbidité élevée et influencent les enfants dans plusieurs domaines importants. Avoir des niveaux élevés de symptômes d’internalisation peut également réduire le fonctionnement et augmenter le risque de développement ultérieur d’un trouble. Il peut être difficile d’identifier les enfants ayant des problèmes d’internalisation, et les écoles peuvent être un endroit idéal pour atteindre ces enfants pour des initiatives de prévention. Cette étude évalue un nouveau programme transdiagnostique ciblant les symptômes d’anxiété et de dépression chez les enfants d’âge scolaire.

Méthode: Une étude contrôlée randomisée en grappe auprès d’écoliersnorvégiens (N = 823) âgés de 8 à 12 ans a été menée dans plusieurs écoles(N = 36) dans les municipalités urbaines et rurales. Une procédure de recrutement étape-sage a été employée pour recruter des enfants à risque. Les enfants présentant des symptômes élevés d’anxiété et/ou de dépression ont été invités à participer. Le consentement éclairé a été obtenu de N = 1725 enfants et ils ont été examinés à l’aide de l’échelle d’anxiété multidimensionnelle pour les enfants (MASC-C) et du Questionnaire sur l’humeur et les sentiments, version courte (SMFQ). Les enfants ayant obtenu une DS ou plus au-dessus de la moyenne de la population prévue sur les mesures de l’anxiété et de la dépression ont été inclus dans l’étude.

Résultats: La conception de l’étude et les résultats du recrutement basés sur les lignes directrices du CONSORT seront présentés. Les filles étaient 57,4 % de l’échantillon, avec un âge moyen de 9,6 ans. Le groupe à risque le plus important(N = 408, 49,6 %), était celui des enfants qui signalaient des symptômes d’anxiété et de dépression (groupe combiné), tandis que 29,8 %(N = 245) ont signalé des symptômes de dépression seulement et 20,7 %(N = 170) ont signalé des symptômes d’anxiété seulement. L’analyse unilatée d’ANOVA d’un sous-ensemble de l’échantillon examiné au prétest (N = 477) a montré des différences significatives entre les groupes de symptômes sur la qualité de vie autodé déclarée et l’estime de soi. L’analyse de régression a prouvé que dans le groupe seulement de dépression et le groupe combiné, les niveaux de symptôme ont été sensiblement associés aux scores auto-rapportés inférieurs sur les deux domaines fonctionnels. Les résultats préliminaires des effets du programme en ce qui concerne les symptômes d’anxiété et de dépression, la satisfaction des utilisateurs et la stigmatisation seront présentés.

Discussion: Nous discuterons de l’importance de l’identification et de l’intervention précoces pour les enfants à risque. Les résultats préliminaires sur les mesures primaires ainsi que l’utilité et les défis de cibler simultanément l’anxiété et la dépression dans une intervention en milieu scolaire seront également discutés.

Conclusion: Les enfants qui s’occupent des soins primaires expriment leur intérêt à participer aux efforts de prévention en milieu scolaire, et bon nombre d’entre eux signalent des symptômes intériorisants à des niveaux à risque. Le milieu scolaire semble être un lieu important pour atteindre les enfants présentant des symptômes d’internalisation et pour offrir des interventions préventives. Cibler des niveaux élevés de symptômes par la prévention indiquée avec un programme transdiagnostique est une avancée sur le terrain.

Ce résumé a été soumis à l’assemblée annuelle 2017 de la Society for Prevention Research.

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