Comorbidités psychiatriques chez les femmes enceintes atteintes de troubles liés à l’utilisation d’opioïdes : prévalence, impact et répercussions sur le traitement
Abstrait
Objet de l’examen
Cet examen vise à étudier trois questions : Quelle est la prévalence des diagnostics psychiatriques comorbides chez les femmes enceintes atteintes d’un trouble de consommation d’opioïdes (OUD)? Comment les maladies psychiatriques comorbides ont-elles un impact sur les femmes enceintes atteintes d’OUD? Et comment les maladies psychiatriques comorbides affectent-elles la capacité des femmes enceintes atteintes d’OUD d’adhérer et de terminer le traitement de la DEO?
Constatations récentes
Basé sur cette revue de littérature, 25-33% de femmes enceintes avec OUD ont une comorbidité psychiatrique, avec la dépression et l’inquiétude étant particulièrement communes. Cependant, sur les 17 études examinées seulement 5 ont des taux de prévalence du double diagnostic chez les femmes enceintes avec OUD comme leurs mesures primaires de résultats, leurs N étaient typiquement petits, les méthodes pour déterminer le diagnostic psychiatrique étaient variables, et beaucoup d’études ont été entreprises avec des femmes se présentant pour le traitement qui porte avec son biais implicite de sélection. Parmi les femmes inscrites à des programmes de traitement pour sud, celles atteintes de comorbidité psychiatrique étaient plus susceptibles d’avoir altéré le fonctionnement psychologique et familial/social que celles qui n’avaient pas de comorbidité psychiatrique. Une plus grande sévérité de la maladie psychiatrique comorbide semble prévoir une adhésion plus pauvre au traitement, mais plus de recherche est nécessaire pour clarifier cette relation avec la maladie psychiatrique est moins grave.
Résumé
Bien que la cooccurrence des troubles psychiatriques chez les femmes enceintes atteintes de troubles liés à l’utilisation d’opioïdes semble être courante, de grandes études basées sur la population avec des outils diagnostiques validés et des évaluations longitudinales sont nécessaires pour obtenir des taux et des caractéristiques définitifs des maladies cooccurrables. Le traitement prénatal, de toxicomanie et psychiatrique intégré dans un contexte qui offre un soutien social aux patientes enceintes atteintes de DEO est plus efficace pour maintenir les femmes dans le traitement. D’autres recherches sont encore nécessaires pour identifier les paramètres thérapeutiques optimaux, les modalités thérapeutiques et la prise en charge des médicaments pour les femmes enceintes dûment diagnostiquées atteintes d’OUD.